Chloé et le milliardaire

Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 7 ans

Cette histoire a été écrite par une fille talentueuse sur des groupes d'écriture qui ont tous été détruits par yahoo.

  • Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
  • Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
  • Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
  • Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.

Voilà près de trois mois que les travaux allaient bon train dans le bocage de « Gerfaux »

De biens curieux voisins s'étaient portés acquéreurs d'une ruine du dix-septième siècle qui jusque là n'intéressait que les lapins et quelques rares couples désireux de cacher leurs amours illicites.

Notre mas retiré, acheté pour son isolement et sa tranquillité, connaissait depuis cette acquisition une agitation quasi journalière. Une grue de chantier colossale se permettait même d'effleurer la cime de nos peupliers d' Italie lors du déchargement des camions.

Pascal s'inquiétait de me laisser seule des journées entières dans ce coin perdu du Hainaut avec un escadron d'ouvriers du bâtiment pour seuls courtisans.

Il est vrai que dès ma première apparition, ma silhouette flatteuse eut tôt fait d'éveiller les désirs des galants poussiéreux. Avec mes grands yeux pervenche en amande dans lesquels perce une certaine naïveté que je cultive, je semble tout juste échappée de l'adolescence. J'ai vingt deux ans pourtant.

La bastide en restauration est le dernier vestige visible de la citadelle de Tournai, édifiée par Vauban au coeur de la cité frontalière. C'était un petit fortin envahi par une végétation luxuriante et délaissé depuis trois cents ans. On le dit relié au centre ville par quelques galeries oubliées. La capitale de Clovis est truffée de ce genre de galeries inexplorées et en grande partie rendues inaccessibles par les constructions anarchiques de ces derniers siècles.

Le réseau de souterrains dont les plans sont soigneusement conservés à l'Hôtel de Ville de Tournai, serait plus étendu que celui des catacombes de Paris.

Qui donc avait pu acheter cette ruine et avec quels projets ? Quels trésors enfouis se cachaient dans ces vieilles pierres perdues dans le bois de « Gerfaux » ?

Ces deux questions étaient suffisantes pour emballer mon imagination fertile et aviver mes fantasmes sommeillants. Une curiosité maladive me poussait chaque jour dans les parages du chantier devenu l'objet de tous mes obsessions. J'étais fascinée par ces hommes jeunes et musclés, tout en sueur, qui me hélaient chaque fois que le « hasard » me faisait passer près du chantier. Je crois même qu'ils commençaient à se faire sérieusement des idées sur mes allées et venues. Pourtant, ce bosquet était le passage incontournable pour quitter notre maison.

Mon mariage récent avec le journaliste vedette du « Globe Trotteur » m'avait apporté une stabilité sentimentale inespérée après mes frasques en Crimée et en Arabie. ( cfr : l'otage aux anneaux d'or et la vierge de métal) Depuis mes épousailles, je réservais mes effusions pour Pascal qui se comportait en amant intentionné malgré ses horaires décalés au journal. Nos divertissements sadomasochistes ne sortaient plus désormais du «Mas de Chloé » me et nous laissant parfois un goût d'inachevé.

Deux fois par semaine, je m'efforçais de rester en contact avec mes amies. Pour conserver ma forme, je jouais deux sets le mardi avec Anne et le jeudi avec Laura.

Un soir, alors que je revenais du tennis club local, mon attention fut attirée par la disparition des grues, du matériel lourd et du personnel sur le site du fort. Je ne pouvais manquer l'aubaine de satisfaire ma soif d'en savoir plus sur ce lieu chargé d'histoire. La double porte grillagée qui marquait l'entrée du domaine gisait contre un pan de mur effrité.

L'occasion d'entrer incognito était trop belle. La petite cour intérieure semblait désertée. Des massifs de ronces gênaient ma progression vers la porte entrebâillée de la demeure. Sur les gros pavés disjoints que seule une mousse dense semblait maintenir, mes pas mal assurés accentuaient mon déhanchement naturel.

  • Bonsoir, mademoiselle ! Puis-je vous aider avant que vous ne vous brisiez une de vos charmantes chevilles ?

Un cri de surprise m'échappa à la vue de ce corps inattendu serpentant entre les poutrelles. La silhouette athlétique se faufila entre les échafaudages peinturés qui encombraient encore les murs séculaires.

Mon interlocuteur vint à ma rencontre d'une démarche autoritaire voire agressive. Ces yeux pétillèrent de malice quand il remarqua la mini-jupe blanche découvrant outrageusement mes cuisses harmonieusement sculptées par dix ans de danse classique. La blouse Lacoste de mes quinze ans, trop échancrée et trop courte qui cachait si peu ma poitrine libre aux pointes sombres me parut subitement obscène.

  • Je m'appelle Marc Tessem et suis chargé de superviser la restauration de cette ruine.

  • Madame Chloé de Montsur, votre plus proche voisine, chargée de l'entretien de la demeure que vous trouverez derrière le bosquet. Je désespérais avoir un jour l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce vestige historique. Veuillez excuser ma tenue mais je quitte à l'instant le club de tennis et cette chaleur pesante m'a ôté toute envie de passer mon survêtement !

  • Madame, jeune, belle et sportive comme vous êtes, ce serait un sacrilège de cacher pareils galbes ensorcelants sous un affreux training.

Ce compliment appuyé par un regard désinvolte jeté furtivement dans mon décolleté me fit prendre conscience de mon impudicité coupable. L'architecte reprenant péniblement ses esprits m'invita à visiter l'avancement des travaux.

  • Comme le chantier est déserté, si vous le voulez, je serai ravi de vous servir de guide si vous le souhaitez.

A l'extrémité de la cour, la muraille épaisse comportait une porte étroite sertie de ferrailles ciselées. Dans un couinement, la battante s'ouvrit sur un espace de sérénité inimaginable dans ce lieu conçu pour un usage strictement militaire. Le patio dont les arches gothiques croulaient sous des géraniums incarnats m'emmena sur-le-champ hors du monde. En son centre trônait une fontaine alimentée par deux gargouilles d'époques qui égayaient un plan d'eau parsemé de nénuphars entrouverts.

Deux libellules amoureuses dérangeaient à leur façon la profonde quiétude de cet oasis de tranquillité. Une grande baie vitrée en demi-cercle avait remplacé la muraille défensive du fort Vauban.

  • Je vais vous faire découvrir ce que l'on peut se permettre lorsqu'on est né milliardaire.

D'un doigt, Michel appuya sur la radio-commande qui permit une ouverture complète du pan vitré. Un mobilier très design avait transformé sublimement la salle de garde du fortin en un intérieur de très bon goût. Le soleil bas de cette fin de journée diffusait sa lumière sur les laques et les bois précieux de l'ameublement de grand standing qui ne sortait probablement pas de chez IKEA.

  • Connaissez-vous l'heureux propriétaire de cette merveille, monsieur l'architecte ?

  • Certainement, Mme de Montsur ! Il s'agit de M. Nakita Kabuto. M .Kabuto est l'unique héritier de la dynastie japonaise du même nom. Il dirige un empire colossal qui s'est porté actionnaire dans des secteurs financiers aussi divers que l'industrie lourde, les complexes hôteliers, l'immobilier, l'industrie pharmaceutique et autres technologies nouvelles. A quarante cinq ans, il possèderait l'une des dix plus grandes fortunes de la planète. Les mauvaises langues lui prêtent même des accointances avec la mafia japonaise de sinistre réputation. Nakita est un grand collectionneur.

Le gigantesque réseau de galeries attenant au fortin fut d'ailleurs la principale motivation de l'achat de ce site où plane encore l'esprit de Vauban. La restauration de plus de deux kilomètres fut nécessaire pour entreposer sa collection inestimable.

  • Et quels objets d'art sont susceptibles d'intéresser ce gentlemen qu'il me tarde de rencontrer ?

  • Mon employeur entasse tout ce qui touche de près ou de loin aux instruments de supplices qu'ils soient issus du Moyen Age européen ou des brillantes dynasties orientales.

  • Quel musée passionnant à visiter !

  • Je doute que Nakita ouvre un jour au public ses galeries surchargées.

  • Pouvez-vous me dire quand mon mystérieux voisin compte emménager avec sa famille dans sa petite maison de campagne ?

  • Je vous livre un scoop. M.Kabuto est un célibataire endurci, même s'il adore s'entourer des jolies femmes. Il arrivera en droite ligne de Tokyo dans deux jours pour superviser les derniers préparatifs de l'inauguration de son usine de Villemont dans le Nord de la France. Quant à nous, il nous reste moins d'une semaine pour achever les finitions et la mise en état des instruments qui encombrent les souterrains.

Le beau Marc m'invita à prendre un verre au bar taillé dans un bloc de granit échappé des fortifications. Il m'offrit le plus haut tabouret avec un sourire complice, certain de m'obliger à dévoiler plus haut encore mes cuisses hâlées. Son regard se figea quand il aperçut durant l'escalade ma vulve rasée sous les pans de ma jupette.

  • Eh oui ! Quand il fait trop chaud, j'en oublie autant les sur que les sous-vêtements...et alors ????

Son sa....ng ne fit qu'un tour et il déclara sans ambages ce que ses yeux avouaient depuis notre rencontre fortuite.

  • Votre mari doit être un homme comblé. Vous êtes belle à croquer avec ce hâle si particulier qui n'appartient qu'aux vraies blondes. Que puis-je vous offrir ? me dit-il en ouvrant le vaste réfrigérateur américain.

  • J'accepterai volontiers un jus de légumes pour ne pas risquer de compromettre mon teint qui semble tant vous séduire.

Ses doigts fébriles décapsulèrent à grand peine la bouteille vacillante. Le verre tulipe fut tout heureux de ne pas se retrouver brisé par l'émotion du barman. Tandis qu'il essayant de déplacer l'azalée qui occupait la moitié du bar, le pire arriva. Il renversa maladroitement la boisson glacée sur ma blouse légère. Mon cri suraigu amplifia si besoin son embarras.

  • Je suis confus de ma gaucherie. Suivez-moi, je vais vous conduire à la salle de bain ! Il faut réparer cela tout de suite avant qu'il ne soit trop tard.

Sculpté dans un marbre blanc, un torse sans bras au phallus démesuré jaillissait du sol à l'entrée de la pièce. L'élégante colonnade qui lui servait de support suppléait l'absence de jambes du priape et présentait à bonne hauteur le sexe érigé comme une invite à l'acte d'amour.

Une odeur enivrante de jasmin flottait dans ces murs constellés de miroir et de cuivres rutilants. Au centre de la pièce, une baignoire surélevée réniforme dominait des meubles bas surchargés de flacons griffés par les plus grands noms de la cosmétique mondiale. Les dimensions olympiques de la piscine obligeaient néanmoins le baigneur à orienter son regard en direction de la baie vitrée qui avait remplacé le mur d'origine.

Une vue imprenable s'ouvrait sur plus de cents mètres des anciennes douves des fortifications de la ville. La surface dallée du fossé reposait à près de dix mètres de profondeur, encerclée par des gros blocs de grès superposés colonisés par une multitude d'oiseaux criards.

  • Quel spectacle inattendu ! Qui a eu cette idée originale d'ouvrir directement la salle de bain sur l'extérieur ?

  • Tout ceci est mon oeuvre et je n'en suis pas peu fier. Après un bon bain, vous pouvez vous permettre d'emblée une promenade d'un kilomètre sans être vu par un importun. Le peignoir n'est même pas indispensable... Vous ne pouvez imaginer les trouvailles friponnes que recèlent ces vieilles pierres.

  • Vous récupérez vite après votre bévue de tout à l'heure, M. l'architecte !

  • Je vous laisse à vos ablutions et vous prie encore d'excuser ma maladresse. Vous trouverez dans ce placard de quoi vous changer si nécessaire. Prenez tout votre temps, je ne suis pas pressé !

A peine dévêtue, mon attention fut attirée pour un furtif bruit de moteur. Aux quatre coins de la salle, une main stylisée dissimulait l'objectif de caméras qui orientaient leurs capteurs dans ma direction. Nul doute que Marc zoomait à foison sur mon anatomie. Les tâches sur mes vêtements semblaient bien indélébiles et je m'en désintéressai rapidement pour explorer les trésors parfumés des fioles exposées.

Agacée par le ronronnement des caméras, je décidai d'offrir un spectacle inoubliable au voyeur impénitent qui manipulait outrageusement ses objectifs motorisés et indiscrets.

Chloé savait que l'on pouvait multiplier sa charge érotique en la filmant ou en la photographiant. Elle aimait se trouver devant la caméra, prisonnière d'une réalisation cinématographique pirate.

Se sentir admirée a toujours été pour elle la plus sensuelle des caresses. Elle se glissa comme une panthère dans la coûteuse baignoire et actionna l'hydro massage, pulsé par le pommeau de la douchette à affusion. Recherchant volontairement l'indécence, elle dirigea ostensiblement le jet puissant sur sa poitrine exquise pour affermir davantage ses seins ambrés qui n'en avaient aucunement besoin. Ses mamelons malmenés s'érigèrent comme deux fraises des bois.

Un plaisir délicat et progressif s'emparait de la femme, carrément envoûtée par les vibrations de la douche. Alanguie, elle ferma les yeux, desserra les dents et abandonna son corps ruisselant et turgescent, mollement, paresseusement aux délices du jet. Le liquide pulsé cherchait maintenant à pénétrer son délicat coquillage rosé. Sans pudeur, elle fit vibrer son clitoris échappé de son nid sous l'effet des secousses tièdes. Son minois angélique trahissait déjà l'orgasme imminent. Elle délaissa le pommeau magique pour s'intéresser à sa vulve tourmentée.

Ses doigts gracieux mirent à mal le bouton en le roulant suavement. Enflé par le désir, son sexe l'amena rapidement à la volupté. Un flot puissant inonda la main de Chloé qui compressait furieusement sa chatte irritée. Tout son corps se contracta sous ce plaisir à la fois physique et mental de se voir jouir cernée de miroirs enveloppants et observée par l'?il inquisiteur des caméras.

Toute grelottante encore, elle décida d'essayer sur sa peau la cosmétique dispendieuse de M. Kabuto. Elle surgit de l'onde comme une sirène pour offrir aux miroirs sa silhouette féline. Chloé pouvait passer des heures à contempler son image pour parfaire le moindre détail de sa présentation. Puisque l'architecte n'était pas pressé...

Elle lissa longuement ses épaules et ses seins avec un onguent parfumé à la fleur de sagine comme si elle cherchait à trouver un défaut à ce corps divin. Les pointes dardées de sa divine poitrine lui rappelèrent cruellement que son appétit sexuel ne pouvait se satisfaire d'un orgasme aussi précipité. Une coulée tiède inopinée sur son sexe en feu l'obligea à abandonner à regret sa poitrine incandescente.

Avec un baume de chez Balmain, elle dessina longuement ses jambes interminables pour leur donner l'éclat irrésistible qui accrocherait inévitablement toutes les prunelles qu'elles pourraient rencontrer. A sa grande déception, le placard, désigné comme garde-robes, ne contenait que des sorties de bain inélégantes.

Refermant l'armoire coulissante, elle remarqua près de la baie un très joli carré coloré et diaphane qui recouvrait une corbeille débordante de pains de savon bigarrés. L'étoffe était griffée Hermes et semblait de bonne taille. Elle se servit de sa chaîne comme d'une ceinture pour maintenir obliquement sous son nombril les pans croisés du foulard qui lui arrivait péniblement au ras des fesses.

Son pendentif à l'effigie de vestale lui fit une fausse boucle pour orner le devant de sa robe improvisée. Elle aimait la sensation de la soie sur sa bosse intime régulièrement épilée et se trouva si féminine uniquement vêtue de cette toge légère. Ainsi parée, elle se savait belle et excitante pour les hommes comme pour les femmes.

Un dernier adieu au miroir pour corriger sa natte de paille et elle se décida de présenter à Marc ce corps qui pouvait à chaque instant devenir plus éblouissant que le soleil.

L'architecte voyeur feignait de déguster un Glenmorrangie au bar. Intrigué par le foulard sensuellement noué, il s'étonna que je n'avais pas trouvé les sorties de bain.

  • Ne soyez pas catastrophé, M. l'architecte, je passerai prochainement rendre son bien au propriétaire. Ce sera une bonne excuse pour faire connaissance avec l'énigmatique M. Kabuto.

  • Vous ne pouvez pas rentrer chez vous dans cette tenue, vous risquez de vous faire malmener à peine sortie de ces murs...

  • Qui vous dit que tel n'est pas mon désir ?

  • Acceptez quand même avant de partir que je vous montre les quelques trouvailles les plus spectaculaires de mon illustre employeur ?

Chloé et le milliardaire 2
  • Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent,

  • Tourmentent les désirs obscurs et les agacent,

  • Comme deux sorcières qui font

  • Tourner un philtre noir dans un vase profond.

  • Je compte sur vous pour ne pas me dénoncer car je ne crois pas que M. Kabuto apprécierait que je divulgue ses penchants sadiques. L'entrée des souterrains se trouve après le premier virage de la douve que vous avez découverte en prenant votre bain. Vous n'aurez qu'à pousser la porte pour entrer dans la troisième dimension.

Etait-ce dû à ma nudité à peine voilée, mais lors de notre retour vers la salle d'eau, il me sembla que le buste de pierre présentait une érection aggravée depuis mon premier passage. J'avais beau être habituée à ce type de réaction si même les statues s'y mettaient...

Le démon de la curiosité avait pris possession de mon esprit. J'allais enfin percer le secret de ce fortin qui m'intriguait depuis des semaines.

A quelques dizaines de pas du début de la tranchée, un puits romain d'un petit mètre de diamètre, admirablement restauré, attira mon attention. Une superstructure métallique se dressait au-dessus de l'étroite ouverture. Un palan motorisé était accroché au sommet de l'assemblage et soutenait une sorte de sculpture d'allure humaine, faite de cerclages, et probablement destinée à emprisonner un individu suspendu la tête en bas.

Un petit amphithéâtre avait été installé dans une échancrure du mur et permettait à une trentaine de spectateurs de se régaler du supplicié qui se voyait plongé dans les entrailles de la terre sans pouvoir esquisser le moindre mouvement.

Un frisson incontrôlable m'envahit et me provoqua la chair de poule, ce qui n'échappa pas à mon guide qui me suivait d'assez près pour se régaler de ma plastique.

  • C'est un puits romain, n'est-ce pas ?

  • Le puits est romain mais la structure date de la sainte inquisition.

L'hérétique soumis à la question, était descendu la tête en bas jusqu'à la perte de connaissance précédant la noyade. Son état de conscience était déterminé par les réactions de sa musculature à la flagellation du sadique qui s'occupait des parties accessibles de son corps dès qu'il remontait à l'air libre. Mr Kabuto a voulu conservé le tout en l'état et a simplement remplacé le treuil d'époque par un moteur électrique.

Une douce chaleur commençait à envahir mes reins.

  • Curieuse époque et curieux prélats qui torturaient au nom de Dieu...comme si il demandait de faire souffrir des innocents pour son bon plaisir.

  • C'était plus compliqué que cela. La souffrance pouvait apparaître soit comme punitive, soit comme expiatoire ou purificatrice à cette époque parce qu'elle était destinée à retrouver la voie du salut. Au risque de briser votre innocence, je voudrai vous montrer un exemple d'appareil dont l'utilité est plus équivoque.

J'avais de plus en plus chaud et mon entrejambe était à nouveau bien humide.

Une porte dissimulée derrière une vigne vierge marquait le début des deux kilomètres de galeries. La restauration n'était à l'évidence pas encore terminée. Un fatras de poutrelles entravait ma progression dans la galerie illuminée par des halogènes judicieusement disposés. M'obligeant à faire le grand écart par-dessus les madriers épars, mon voyeur impénitent s'était approché pour m'aider et n'ignorait désormais plus rien des petits replis soyeux de ma chatte.

La fameuse surprise se trouvait au bout d'un long couloir, dans une aile écartée.

Un portail vermoulu s'ouvrit sur une vaste crypte qui me laissa interdite. Les murs irréguliers accueillaient une collection de tenailles, poinçons, carcans, garrots et autres colliers de serrage.

  • A cette époque, voici ce dont se servaient les puissants pour pratiquer le harcèlement sexuel sur les femmes qu'ils avaient choisies. Cette salle, M. Kabuto l'a réservée aux pièces les plus exceptionnelles. Toutes ont appartenu à des monarques dépravés qui les avaient fait fabriquées pour assouvir leurs petits caprices sadiques.

Dans des séances de sauvagerie débridée, ils s'amusaient aux dépens de courtisanes plutôt branchées maso ou qui étaient contraintes d'accepter ces supplices pour rembourser leur dette ou faire pardonner la félonie de leur mari. Je vais vous expliquer brièvement comment nos ancêtres couronnés égayaient leurs longues soirées d'hiver dans nos cours occidentales.

  • C'est délirant...toutes ces instruments semblent sortir de l'atelier...aucune trace de rouille...

  • Et oui ! Tout est en ordre de marche et impatient de servir...

Ne pouvant cacher la fascination qu'exerçait sur moi les engins dont je ne comprenais pas l'utilité, je sentais le moteur de mon désir grimper dans les tours.

  • Voici, par exemple, l'unique exemplaire existant encore d'un rack en forme de T réservé aux femmes sur lequel la sacrifiée était garrottée solidement par des s a n g l e s serrées à la taille et autour des membres. Elle était ainsi exposée à l'horizontale, les bras et jambes en croix, distendue à souhait et offerte aux attouchements et autres brimades.

Il m'invita à m'asseoir sur le bord de l'appareil pour poursuivre son discours. Ne tarissant pas d'explications alambiquées sur le bon usage des engins de supplices, il s'arrangeait discrètement pour que je prenne place sur une des fourches du rack, m'obligeant à exhiber involontairement mon sexe entre mes cuisses disjointes.

Dans ce lieu où planait encore l'odeur de la souffrance, consciente de ma nudité mal dissimulée par le foulard transparent et de ma position de plus en plus exposée, je trouvais la situation vraiment excitante. Durant notre discussion, sa main se posait régulièrement et insidieusement sur mes cuisses largement découvertes.

Ses caresses fugaces restaient, d'apparence, plus amicales qu'autre chose mais je sentais que je perdais peu à peu le contrôle. De plus en plus précise sa main quitta mon genou et remonta doucement sous le bord de ma mini-robe improvisée. Ses deux doigts s'attardèrent longuement à l'orée de ma féminitude, flirtant à dessein avec l'entrée de son canal strictement privé et réservé à mon mari.

J'étais terriblement excitée mais je parvenais toutefois à rester immobile, à le regarder et à lui parler avec mon plus grand sourire. Cette main habile me causait pourtant un tel état d'énervement que je me sentais sur le point d'exploser d'une seconde à l'autre. Mon désir de sexe s'intensifiait au point de devenir carrément obsédant.

J'avais hâte de rentrer chez moi et de retrouver Pascal pour une soirée bien plus torride que les quelques instants furtifs que pouvait m'offrir ce galant de rencontre.

Le sexe à la va-vite, sur un coin de table, ne m'intéressait plus depuis longtemps. J'étais plutôt avide de scénarios plus élaborés susceptibles de me maintenant sur le gril plusieurs heures d'affilée. Comment avouer à Marc que je ne donne le meilleur de moi-même que si je suis assiégée par plusieurs chevaliers servants ?

Dès notre première rencontre, Pascal avait déjà compris que j'avais besoin de plaisirs raffinés pour m'éclater parfaitement. Il a très tôt remarqué mes penchants exhibitionnistes et doloristes et ensuite, il s'est toujours attaché à innover et à trouver tout ce qui était nécessaire pour réaliser mes fantasmes les plus exigeants. Il pouvait tout obtenir de moi s'il parvenait à me mettre en situation précaire.

Rien ne m'est plus pesant que la routine et rien n'est plus charmant que l'inattendu.

Menés de main de maître, nos ébats se sont alors rapidement ouverts à d'autres partenaires et ont quitté le cadre étriqué du lit conjugal. Attention ! Je n'ai jamais trompé mon mari de ma propre initiative ou en dehors de sa présence ou de son invitation. Quoique très attaché à moi, il était capable de m'offrir sans scrupules, trop heureux de faire profiter ses amis de la puissance avec laquelle sa femme jouissait. Ce sont d'ailleurs ses collègues qui les premiers m'ont éveillée aux plaisirs masochistes.

C'est pour mieux te garder que je te donne, se plait-il si souvent à me dire. Le seul moyen de vérifier qu'on possède quelqu'un n'est-il pas de pouvoir en faire cadeau à autrui ? Le fait de me confier à d'autres sans fixer de limites aux fantaisies perverses est indéniablement une déclaration d'amour par transitivité.

Par la suite, les circonstances de la vie m'ont valu d'être entraînée contre notre volonté commune aux mains de satyres.(cfr l'otage aux anneaux d'or et la vierge de métal). Je n'ai jamais eu à regretter ces expériences extrêmes qui m'ont valu la qualité de Vestale lors d'un séjour involontaire en Arabie.

Hélas, depuis notre mariage, les occupations professionnelles de mon époux n'ont pas laissé beaucoup de place aux aventures physiques qui ont émaillé notre première année de vie commune.

Seul son ami Charles, médecin acupuncteur de son état, vient parfois nous rendre visite ou nous invite dans son donjon. L'érotisme est son thème de prédilection. Les deux compères n'ont pas leur pareil pour me besogner des heures durant jusqu'à ce que je capitule totalement anéantie. Ils se régalent des soirées entières de mes talents de femme fontaine, inventant mille sauvageries pour me faire rendre grâce, vaincue par les orgasmes répétés. Vous allez croire que c'est du vice...et bien pas du tout.

C'est pour moi une possibilité unique d'avancer vers la connaissance de mon corps et des ses limites et pour rien au monde, je ne voudrais que cette chance unique m'échappe. Je suppose que cela devrait suffire pour vous convaincre de mon innocence.

Non ! Tant pis ! En tous cas, une complicité incroyable s'est installée progressivement entre nous et me pousse sans cesse à relever les défis les plus fous.

Diplômée avocate à vingt deux ans, je cherche depuis six mois un emploi en rapport avec mes compétences. Mes employeurs doivent certainement être effrayés en lisant le curriculum vitae que Pascal diffuse largement par l'intermédiaire de ses connaissances.

22 ans, docteur en droit et licenciée en sciences économiques de l'UCL avec la plus grande distinction quadrilingue : français, néerlandais, anglais, espagnol. Chargée de mission pour un journal international ( le Globe-Trotteur) durant deux mois 1er prix national du conservatoire de danse classique de Bruxelles Passionnée de tennis (classée 5 ième joueuse belge à l'âge de 16 ans participation à divers spots publicitaires pour produits capillaires, mousse de bain, sous-vêtements et une marque de panties et pour certaines compagnies qui exigent des références physiques, il ajoute :

miss inter-universitaire à 18 ans mensurations :1.71m pour 59 Kg 90-60-90 bonnets 90 blonde aux cheveux longs et bouclés yeux verts en amande allure sportive sculptée par 10 ans de danse classique

Et enfin pour le gag :

  • Deux ravissantes petites fossettes
  • Deux petites fesses bien fermes
  • Deux seins compacts et galbés
  • Corps de rêve entièrement épilé
  • Exceptionnellement douée pour la jouissance, qui vibre dès qu'on la touche
  • Ne renie jamais les plaisirs physiques intenses
  • Tendances masochistes marquées et particulièrement endurante
  • Appétit sexuel effréné à satisfaire si possible en groupe
  • Femme fontaine inépuisable.

Le dernier volet n'a pas encore été rendu public, cela va sans dire.

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Qu'est que je fait dans cet endroit maléfique avec cet inconnu ? Chloé....Ressaisis-toi Il faut que tu fasses part à ton reporter favori de ton enquête chez notre voisin.

Mon soupirant égrenait toujours ses tirades sur le bon usage des instruments du musée privé. J'avoue que j'avais depuis longtemps perdu le fil de la conversation. Il venait de trouver la fermeture de la chaînette qui maintenait tant bien que mal le foulard Hermes. Il s'empara délicatement de mon sein droit qu'il porta à ses lèvres. Il fallait impérativement réagir avant de vaciller complètement maintenant que je n'étais plus parée que de ma seule innocence.

  • Tu as un corps merveilleux, ma chérie, une peau d'une douceur remarquable. Je vais te faire connaître des moments inoubliables.

Il se mit à me chatouiller le cou, la nuque et les oreilles. Je crus qu'il allait m'imposer un rapport non consenti sur-le-champ.

  • Mon cher Marc, excusez-moi mais mon mari doit s'inquiéter de mon absence. Permettez-moi de reprendre mes esprits, il faut que je rentre chez moi Cette visite singulière m'a complètement affolée, j'en suis désolée. Je vous remercie encore pour votre exposé captivant.

Mon guide d'un jour, chauffé à blanc, dut se résoudre à accepter sa défaite. Il me salua d'un baisemain fort protocolaire et me raccompagna avec élégance et résignation jusqu'au portail de la résidence.

Vêtue de mon pagne symbolique, j'arpentais encore toute grelottante le chemin du mas quand Pascal me rattrapa avec sa Honda S2000.

Chloé et le milliardaire 3
  • Est-ce que ce beau brin de fille acceptera d'être escortée jusqu'à ses appartements ? Ta tenue est un véritable outrage aux bonnes moeurs. Ne me dis pas que tu reviens du club de tennis dans un aussi séduisant accoutrement ! Il m'a semblé que tu t'enfuyais à toutes jambes des décombres que l'on tente de transformer en habitation dans le bois de Gerfaux.

  • Ne crois pas cela, cette maison possède tout le raffinement que l'on peut attendre d'un gîte de milliardaire... Rentrons vite chez nous, j'ai hâte de te détailler les rebondissements de cet après-midi !

Pascal était tout aussi excité que moi à l'idée d'avoir pour voisin une des dix plus grandes fortunes du monde. Après avoir conté les péripéties du foulard, il m'avoua qu'il regrettait énormément avoir raté une pareille occasion de me mettre à l'épreuve sur l'une des joyeuses attractions du parc Kabuto.

  • Si tu avais vu la tête du pauvre architecte quand je lui ai signifié son congé... J'en éprouve même un peu de remord. Enfin, il pourra toujours se consoler en regardant la cassette qu'il a filmé dans la salle de bain.

  • Heureusement que les femmes ne sont pas toutes des volcans en activité comme toi ma Chloé! Tiens, j'ai rencontré ce matin mon ami maître Sakato au bureau du journal ! Il se languit de ne plus nous voir à la salle de sport. Je lui ai promis que, dès la semaine prochaine, nous reprendrions quelques heures le lundi soir car je commence sérieusement à m'encroûter. Cela te fera aussi le plus grand bien.

  • Pascal, tu as déjà oublié qu'il m'a fallu deux jours pour savoir marcher à peu près convenablement après être passée entre ses mains le mois dernier. Il a l'art d'inventer des exercices tyranniques pour ma musculature et déroutants pour mes sens. Il cherche en permanence à m'allumer en m'imposant des positions qui favorisent les contacts intimes et l'exhibitionnisme. Cet homme me détaille avec une lueur étrange dans le regard. S'il le pouvait, je suis certaine qu'il me ferait souffrir jusqu'à la mort. Malgré ce que tu crois, je ne suis pas de la race des chênes, je m'apparente plutôt à celle des roseaux. Je te soupçonne d'ailleurs de lui avoir suggéré d'être aussi exigeant avec ta femme.

  • Ne lui en tiens pas rigueur ! Qui pourrait résister au charme ingénu de ma superbe blonde ? Tu as tant de trésors à offrir et tu ne t'en prives pas. De plus, n'oublie pas qu'il est japonais, il saura peut-être nous en dire encore un peu plus sur notre nouveau voisin. Couvre-toi vite! On dirait que nous sommes attendus...

Une camionnette mystérieuse était garée dans la cour de notre fermette. Je laissai à Pascal le soin de faire connaissance avec les deux hommes qui vinrent à notre rencontre dès que notre roadster fut garé.

  • M. Pascal Lemaître, je suppose ? Pierre et Marc Van Brakel pour vous servir ! Votre patron nous a donné votre adresse. Nous avons une proposition intéressante à vous faire.

  • Je vous en prie, entrez ! Chloé, n'aie pas peur, ce sont des émissaires de Richard !

Pascal avait visiblement décidé de me jeter en pâture aux explorateurs.

  • Veuillez excuser la tenue de mon épouse, elle vient de se faire dérober ses vêtements dans une chambre de supplices médiévale !

  • Je vois que la femme est aussi aventurière que son mari, M. Lemaître !

Un cabriolet, même décapoté n'est pas le véhicule idéal pour s'extirper pudiquement du profond siège baquet. Le foulard s'emmêla dans la ceinture de sécurité et je me débattais comme un oiseau exotique dans son filet. En gentlemen accomplis, le regard enfiévré, les deux frères accouraient déjà à mon secours.

  • Pouvons-nous vous aider, Madame... ?

  • Chloé, Chloé de Montsur... Mon mari a toujours l'imagination très fertile quand il s'agit de me mettre dans l'embarras. Entrez plutôt vous installer dans le living ! Je vous rejoindrai dès que je serai plus décente.

  • Je vous trouve très présentable, madame, la saison se prête idéalement aux déshabillés vaporeux. Avec votre physique, vous auriez grand tort de dissimuler de si séduisantes courbes. Ce délirant petit foulard me semble au contraire sublime pour mettre en valeur vos formes fort avenantes.

  • Et blablabla et blablabla.... !

Dans un décroisé de jambes héroïque, je tentai de me mettre en position verticale en gardant le maximum de pudeur. Il s'avéra rapidement que ce serait mission impossible Le foulard ne voulait décidément pas se décrocher de la boucle de la ceinture de sécurité, réduisant à néant mes tentatives illusoires pour cacher ma vertu en péril.

  • Elle aime susciter le désir, mettre en appétit...mais là, elle en fait un peu trop.

Ma Chloé était en bien fâcheuse posture, uniquement parée de sa chaîne dorée qui lui enserrait la taille. Les frérots affolés ne quittaient plus sa poitrine des yeux et ne s'en cachaient pas. Même dénudée, il y avait de la majesté dans sa manière de se mouvoir. Mes visiteurs avaient compris que cette fille était toute entière dédiée au plaisirs des sens. Le bandeau qui retenait ses longs cheveux dégageait magnifiquement son visage ovale aux traits fins. Ses yeux verts de biche effarouchée me cherchaient en criant leur désarroi.

Fascinés par cette beauté sauvage et ce regard rebelle, une main s'était glissée sous son séant tandis qu'une autre guidait sa cuisse à la peau luisante pour l'aider à se sortir de ma voiture. Les deux acolytes savouraient sans se presser la finesse tégumentaire de ma bien-aimée. Bien qu'à l'instant présent, elle en soit dépourvue, elle leur prouva qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche.

  • Vous êtes bien aimables d'accompagner de façon aussi sensuelle et maladroite mes contorsions.

Consciente de l'excitation que je suscitais, il ne me restait plus qu'à jouer le jeu jusqu'au bout. J'ai toujours eu le défaut de relever tous les paris qui sentent bon le risque et l'interdit

  • Si vous pouviez m'aider à me défaire de cette étoffe encombrante, je pourrai nous servir un petit rafraîchissement pour vous aider à retrouver vos esprits.

Mes trois soupirants, ne voulant pas perdre une miette du spectacle, m'accompagnèrent jusqu'à la première marche de l'escalier en colimaçon.

Parvenue dans ma chambre, il ne me restait plus qu'à me trouver une tenue de circonstance tenant compte de la chaleur lourde de cette soirée et de l'état d'excitation des trois garçons qui attendaient impatiemment mon retour.

Je savais que Pascal ne me refuserait aucune perversité. Il adore m'exhiber pour affirmer sa possession sur sa conquête. C'est sa manière un peu particulière de m'aimer. En hâte, je passai une courte jupe de tennis que je n'avais plus portée depuis mes quatorze ans. Je la trouvais toujours aussi affriolante avec sa découpe décalée bien que je lui fis le reproche de ne pas avoir suivi ma croissance.

Le bustier assorti me sembla avoir encore rétréci davantage mais présentait toujours aussi joliment ma poitrine. Je décidai de rester pieds nus pour retourner dans la cage aux fauves. Les yeux révulsés, mes admirateurs accueillirent, dans un murmure admiratif, mon retour parmi eux.

Ma femme est apparue resplendissante de grâce et paraissait plus nue encore avec sa tenue pour le moins estivale. Ses seins magnifiques d'arrogance, largement dévoilés sous le minuscule boléro, annonçaient radieusement un ventre plat couleur tabac qui provoqua une exorbitation oculaire pathologique chez mes deux émissaires.

Sa jupette fendue cachait mal son pubis lisse et célébrait outrageusement la beauté de ses interminables jambes halées. Un maquillage léger et un parfum oriental subtil achevèrent d'anéantir nos hôtes d'un soir.

Assis dans leurs fauteuils club, les deux frères guettaient avec angoisse mon atterrissage dans le divan deux places qui leur faisait face. La voix tremblante, dans un effort surhumain, Marc Van Brakel détailla sa proposition.

Richard était toujours aussi lâche. Pascal venait de le quitter, il y a moins d'une heure, et manifestement, il n'avait jamais entendu parler d'un quelconque papier à produire sur cette traversée.

  • Nous projetons de traverser avec une petite équipe le continent antartique d'est en ouest. L'expédition devrait durer moins d'un mois et votre journal s'est proposé de sponsoriser notre aventure. L'originalité de notre challenge est le passage d'une chaîne de montagne avec tout le matériel de survie. Votre directeur nous a demandé de vous contacter pour obtenir votre accord en étant certain que ce challenge vous emballerait. Il connaît vos qualités journalistiques et sportives et insiste pour que vous assuriez en personne le reportage de ce raid cent pour cent belge.

  • Nous avons quelques scrupules à kidnapper votre mari pour un long mois, madame.

Pascal restait perplexe et embarrassé.

  • Vous avez compris mon embarras. Mes beaux-parents sont partis pour trois mois au Canada et je crains que Chloé ne se retrouve bien seule durant mon absence.

  • Ne t'en fais pas pour moi ! Si je m'ennuie, je pourrai toujours aller fréquenter le donjon médiéval du voisin...

Deux éclairs jaillirent des yeux de Pascal signifiant que le temps de la revanche approchait.

-De plus, je n'ai que peu d'expériences de l'escalade et je ne suis probablement même plus capable de passer un harnais d'alpinisme.

  • Ne vous inquiétez pas pour ce détail ! Nous avons mis au point un système confortable et ultra-simple de harnachement que j'ai d'ailleurs emporté dans la camionnette. Nous vous en ferons une démonstration tout à l'heure si vous le désirez.

La conversation qui s'ensuivit, fut le prétexte pour que Pascal tente de faire encore monter la tension qui ne me quittait plus depuis mon incursion dans la propriété Kabuto. Il écartait imperceptiblement mes cuisses pour exposer malicieusement la face interne de mes grandes lèvres gorgées de sa.....ng et scintillantes de rosée.

Mes petites nymphes ondulaient, joyeuses sous le regard appuyé et incrédule des deux voyeurs. Il débusqua le clitoris et en flatta l'érection avec un seul objectif : faire darder mon offrande d'amour à la recherche du point le plus aigu et irréversible du plaisir féminin. Il n'en lâcha pas la pointe délicate dans le but non avoué mais évident de m'amener imperceptiblement vers le seuil de rupture.

Une dentelle liquide sinua dans ma fente et le delta embauma de senteurs nouvelles. J'en perdais l'esprit... la lame de fond allait bientôt me renverser. Je me cabrais, ma tête était propulsée en arrière par ma cambrure angulaire pré agonique.

  • Et quand avez-vous prévu de quitter notre pays ?

  • Si vous marquez votre accord, nous serons prêts à décoller dans six jours. Par contre, votre épouse, elle, est déjà sur le point de s'envoler...

  • Vous avez raison, je vous la laisse quelques instants, elle va vous servir à boire. Je vais essayer de contacter le journal pour avoir une explication avec Richard.

Prétextant ce coup de téléphone urgent, il me laissa seule avec les deux mâles en rut non sans ajouter :

  • Ma femme est une sportive dans l'âme, profitez de mon absence pour lui passer votre modèle déposé de harnais. Elle adore essayer tout ce qui est nouveau. Nous jugerons de la solidité du montage dès que j'aurai pu toucher Richard au téléphone.

  • M. Lemaître, cet équipement est destiné à être porté sur un pantalon et un pull épais !!! Les s a n g l e s doivent être très serrées et risquent de s'incruster dans la chair si elles sont posées à même la peau.

  • Qu'à cela ne tienne, ôtez-lui cette jupe et ce boléro inutiles pour que je puisse juger sur pièce de la cohérence de votre technique inédite !

Durant mon absence, Chloé grelottante d'excitation s'appliqua à désaltérer physiquement et psychologiquement nos invités avec un champagne Blancs de Blancs de grande origine qui grisa rapidement les esprits qui n'en avaient d'ailleurs aucun besoin. Sans chercher à éviter les mains baladeuses, elle ne recula pas devant les caresses ciblées des émissaires de Richard. Ses effluves de mouille résonnaient comme un appel imminent au plaisir.

La deuxième bouteille entamée, les derniers tabous s'envolèrent avec les bulles fleurées. Chloé était frémissante, ivre de frustration. Son regard chavirait un peu.

  • Est-ce que vous pourriez m'enfiler rapidement votre attirail avant que je perde complètement pied ?

  • Pour cela, il faut vous dévêtir, la belle et vous apprêter à souffrir quelque peu ! Vous me semblez toutefois très à l'aise avec votre sexualité et suffisamment altruiste pour en faire profiter votre entourage. Dans ces conditions, j'aurai mauvaise grâce à vous refusez nos services.

La vision de corps nus ou l'exposition de sa propre nudité est gênante pour de nombreuses personnes. Personnellement, aidée par le Champagne, je vis comme un juste retour des choses de faire offrande de ce corps dont la nature m'a généreusement gratifiée.

Avec une sensualité rare, la déesse se débarrassa des quelques centimètres carrés de tissu superflu qui encore faisaient obstacle à la parfaite perception de ses avantages. Marc revint avec l'équipement qu'il démêla consciencieusement sur la table basse. Chloé, dépouillée de ses vêtements d'adolescente, se tenait debout, bras au zénith pour recevoir son nouvel uniforme.

  • Vous avez un corps céleste et ensorcelant, je ne comprend pas pourquoi votre mari ne vous séquestre-t-il pas à l'abri des regards ? Si j'étais le propriétaire d'un tel trésor, je serais beaucoup plus intransigeant.

  • Détrompez-vous ! Il est plus qu'intransigeant, c'est un véritable tyran ! Il me veut en permanence rasée, disponible à tous, à toutes et à tout, toujours élégante et suggérant le désir. Il m'a appris que la sexualité est saine et légitime dès lors qu'elle est pratiquée entre individus consentants. Nous avons décidé une fois pour toutes de faire partager nos intenses moments de bonheur. C'est pour cela que mon amour pour Pascal sera éternel !

  • Comment ne pas ressentir ne fut-ce qu'une pointe de jalousie en proposant la nudité d'une si jolie femme aux caprices de deux inconnus qui débarquent sans prévenir dans votre intimité ?

  • La jalousie est le côté négatif de l'amour vrai. C'est un aveu d'infériorité, c'est confondre égoïsme et amour. La jalousie, c'est la honte d'admettre qu'un autre peut donner plus de plaisir. Il me trouverait idiote si je refusais l'exhibition que je convoite ardemment alors que son orgueil se trouve paradoxalement conforté par mon sacrifice. Vous ne pouvez pas comprendre mais c'est à Pascal surtout que j'offre l'abandon absolu de mon corps aux autres.

  • Ainsi donc, vous allez accepter, docile comme un agneau, toutes nos fantaisies.

  • Je suis prête à tout accepter pourvu que ce soit esthétique et harmonieux. Seule la vulgarité peut me faire reculer.

Appréciant en passant la souplesse de ses cuisses, Pierre entreprit l'habillage. Le croisé du harnais frôla ses seins mignons et durs. Les pointes se tendirent aussitôt. De plus en plus entreprenants et ne sentant pas de résistance, les assaillants en profitèrent au passage pour étirer ses tétons tumescents.

Deux lanières découpèrent son entrejambe, séparant adroitement ses lèvres intimes. Son petit bouton réagit instantanément. Un doigt impatient prit de la profondeur. Il remonta la faille et décolla les ailes protectrices, effleurant le bouton de rose qui suppliait la délivrance. Ils resserrèrent au maximum les courroies, écartant davantage sa fente de velours Son nouvel habit lui faisait comme un maillot très échancré qui soulignait merveilleusement ses formes. Les deux frères titillaient à tour de rôle sa petite saillie en la faisant rouler sous leurs doigts.

  • Je crois avoir trouvé ce qui vous émoustille particulièrement.

  • Ce n'est pas un scoop, monsieur le journaliste égaré....

Dans un concerto passionné à quatre mains, Marc et Pierre la stimulèrent debout pendant un long moment, guidés par ses soupirs, refusant toutefois de lui accorder la délivrance tant espérée. Chloé était en transes. Son plaisir s'exhalait comme le parfum de la rose. Son corps était tout entier tendu vers ces jeux de l'esprit et de la matière. Quand elle fut à point, je revins prendre possession de ma biche soûlée par les caresses répétées et l'attente cruelle de l'orgasme qui grondait en elle depuis plusieurs heures.

  • Il faudra probablement la ligoter, M. Lemaître, car la démonstration du harnais sera décevante si le mannequin se tortille de désir en cherchant sans cesse à serrer les cuisses.

  • Vous avez mille fois raison. Il ne faut surtout pas la laisser faire ses caprices. Il serait inconvenant qu'elle se caresse en public sous le fallacieux prétexte d'un petit strip-tease obligatoire pour tester une nouvelle technique. J'ai pu contacter Richard ! Il n'y a plus d'obstacles de son côté. Quant à moi, mes amis, je suis prêt à vous accompagner. Il me reste à obtenir l'accord de principe de mon épouse.

  • Je n'accepterai ton départ que si vous parvenez à me convaincre de la solidité à toutes épreuves de ce gadget qui a pour vocation de te garder en vie en cas de chute. Je me sentirai coupable si une s a n g l e venait à lâcher quand tu gigoteras, suspendu, ballotté au vent et assailli de tous côtés par des cinglées de grêle ou de branches qui ne doivent pas manquer sur les hauts plateaux antarctiques.

La provocation fit mouche et l'innocente incitation fut instantanément relevée.

  • J'ai ce qu'il faut dans la remise pour commencer la démonstration. Nous allons t'y emmener puisque tel est ton désir. Ce sera ta punition pour tes égarements de l'après-midi. Il suffira de remplacer les grêles et les branches par le fouet. Si tu ne parviens pas à t'échapper de tes liens, la preuve sera faite de la sécurité indiscutable de votre brevet. Je crois me rappeler que tu as abandonné un certain architecte à son triste sort après l'avoir alléché toute l'après-midi... Je refuse de prendre le risque de te voir récidiver avec mes futurs collaborateurs. Je suis profondément peiné par tes attitudes provocantes. Tout cela mérite que je les laisse se défouler selon leur fantaisie sur ton corps de braise.

Les explorateurs enthousiastes décidèrent de ne plus se scandaliser de rien et suivirent leur hôte. Michel me saisit par le bras.

  • Emmenons cette présomptueuse, j'ai hâte de vous prouver que sa résistance physique est au niveau de ses qualités esthétiques. Toi, petite impudente, ne compte pas jouir trop vite, nous allons te faire durer !

Mes nouveaux amis ne se le firent pas dire deux fois. Je fus escortée comme un forçat, marchant péniblement à pieds nus sur les pavés disjoints de la cour intérieure.

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